"Le rôle essentiel de l’image dans l’éducation, l’information et la communication, n’est plus à démontrer. L’utilisation et l’influence de l’image, en tant que support et moyen de communication, sont devenues incontournables dans notre société moderne, particulièrement chez les jeunes. Mésestimer cette réalité, c’est méconnaître les sciences humaines et sociales, et c’est refuser de s’adapter positivement aux exigences de l’évolution. Conscient de ces données actuelles, j’ai consenti à la demande de mes collaborateurs et de la SCDOFG d’utiliser mes portraits pour véhiculer mes textes et citations en vue d’une plus grande diffusion auprès des jeunes et du grand public en général."
"J’encourage, je soutiens et je félicite tous ceux qui œuvrent à l’organisation de conférences et de séminaires autour de mes travaux et qui participent à leur diffusion, et c’est dans cet état d’esprit que j’ai consenti à la fondation de la SCDOFG. Cependant, je ne peux y participer personnellement, à de rares exceptions près ; en effet, je m’astreins depuis plusieurs années à l’étude et à vivre en retrait du monde."
"Il est vrai que ceux qui véhiculent et partagent mes écrits et citations sont généralement du monde intellectuel. Je pense que cela est dû, plus qu’à la singularité de mon expression littéraire, à mon œuvre, scientifiquement non controversée ; je ne verse ni dans la polémique ni dans la frivolité, je suscite et développe des thèmes à caractère historique, philosophique, scientifique et sensiblement universaliste. Quant au grand public, s’il m’est acquis, il reste néanmoins victime d’un système éducatif élitiste et côtoie plus les généralités que la précision, les apparences plus que la substance."
"“ Certes Nous l’avons fait Descendre Qorân franc (arabe, Σarabî) ; peut-être raisonnerez-vous ! ” (Qorân / Chapitre 12, verset 2). En langue arabe, le mot aΣraba (أعرب), de la racine Σ-R-B (ع ر ب), signifie “parler ouvertement en toute clarté, franchement”, alors que le mot aΣjamî (أعجمي), de la racine Σ-J-M (ع ج م), signifie “parler de manière inintelligible, hermétique, codée.” Σarabî (clair/franc, عربي) est donc l’antonyme de aΣjamî (hermétique/codé, أعجمي). Autrement dit, Σarabî (عربي) désigne une expression, une langue, un discours clair, franc, tandis que aΣjamî (أعجمي) désigne une expression, une langue, un discours hermétique, codé, qui a donc besoin d’être clarifié pour être compris. Le Qorân a été révélé en arabe, c’est-à-dire dans une langue franche ; il ne s’agit pas ici d’une langue liée intrinsèquement à une ethnie."
"Peut-on croire sans être crédule ? Il s’agit là d’une question récurrente en Occident, où l’on est habitué à opposer foi et raison. Pourtant, un œil attentif ne manquera pas d’observer que ce divorce entre croyance et intelligence est propre à la culture occidentale. Dans aucune autre civilisation, il n’a atteint de telles proportions. Dans aucune autre culture, la religion n’a autant été synonyme d’obscurantisme, c’est-à-dire de la négation de la faculté de l’homme à peser et à juger par lui-même."
"On est appelé à vivre en société, mode d’existence caractérisé par la vie en groupe, milieu dans lequel se développent la culture et la civilisation ; et non pas dans la masse, synonyme de foule grouillante, mouvante et impulsive."
"Le matérialisme athée est un obscurantisme déguisé en progressisme. Sournois et dévastateur, il véhicule une science tronquée et une conscience diminuée. En réduisant, dénigrant et déniant toute finalité spirituelle à l’humain et à la création, en déshumanisant l’individu et la société par des théories simplificatrices, il ampute l’humanité de sa substance et de sa raison d’être."
"Notre société est devenue sujette à une culture médiatique tangente, généraliste et relative ; le recours à la vérification, à l’étude approfondie des faits, est abandonné au ressort des spécialistes. Cet état de fait peut être d’autant plus dommageable quand il s’agit d’idéologie, quelle qu’elle soit."
"La religion peut être comparée à un médicament : indispensable pour remédier à un mal, mais avec d’éventuels effets secondaires indésirables en cas de méprise et/ou de non-respect de la prescription thérapeutique. La spiritualité est à la religion ce que le remède est à la guérison : il n’y a pas de religion sans spiritualité authentique, comme il n’y a pas de guérison sans remède efficace."
"Il ne peut y avoir de mal dans le bien, mais on peut utiliser le bien pour faire du mal, et inversement. Il ne peut y avoir de tort dans la science, mais on peut utiliser la science pour faire du tort, et inversement. Les croyants, craignant Dieu, réfléchissent et œuvrent distinctement, en connaissance de cause."
Farid Gabteni - "Le Soleil se lève à l'Occident" (2018)
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